Maison de la Nature : Pose de la 1ère pierre..
La GARDE : Samedi 20 janvier 2018
La Maison de la Nature : Un lieu d’accueil du public
D’une surface totale de 600 m2, la maison proposera différents lieux. Un lieu consacré à des expositions, conférences et animations (dont une salle d’exposition de 200 m2 et une salle d’activités pour les groupes de 50 m2), avec un restaurant de 50 couverts, comprenant une salle intérieure de 65 m2 et une terrasse de 50 m2 avec une vue remarquable.
Jean-Louis Masson, député du Var, n’a pas caché sa grande satisfaction de voir enfin aboutir ce projet qu’il espère depuis de très longues années : « C’est un moment privilégié que j’attends depuis 20 ans voire plus ! Le premier qui a parlé d’un tel parc, c’est Jean Aicard qui habitait dans la villa Les Lauriers Roses, devenue aujourd’hui le Musée Jean Aicard. Jean Aicard appréciait tout particulièrement ce site. Le second qui a en parlé, c’est Maurice Delplace, le maire de La Garde ».
MARC GIRAUD, UN SOUTIEN INDÉFECTIBLE
Le député a rappelé l’historique municipal : « On s’est mis au travail dès l’élection de 2001, notamment avec la fille de Maurice Delplace. On a commencé à travailler sur le projet avec Marc Giraud qui était, à l’époque, vice-président du Conseil Général. Je remercie Marc Giraud d’avoir toujours été à nos côtés, de manière constante et avec opiniâtreté » !
Conscient des obstacles que rencontrerait le projet, l’ancien maire de La Garde s’est, très vite, attaché les services d’un ingénieur spécialisé qui a pris ce dossier à bras le corps.
« Le temps administratif a été long, un peu trop long comme le projet l’illustre pleinement. Nous sommes allés en mission à Angers pour tirer le meilleur de leur expérience. Puis, le temps administratif s’est étoffé mais l’accord de l’État a quand même été obtenu ! Puis, est venu le temps judiciaire et nous avons dû affronter les procès de tous les empêcheurs de tourner en rond. On a gagné dans toutes les instances, même devant la Cour de Cassation ! Et, aujourd’hui, nous sommes donc en mesure de poser la première « pierre » qui concrétise la réalisation de ce projet, au cœur de la Métropole ».
INTERDICTION DE LA CHASSE DES 2005
Le parlementaire n’a pas manqué de rappeler le soutien et l’opiniâtreté du Conseil Général et de son président Marc Giraud : « Mon amitié de 20 ans avec Marc Giraud n’a jamais souffert de la moindre ombre et je lui suis reconnaissant d’avoir été le pilier de ce projet ».
Il a ajouté : « Ce projet n’aurait pu voir le jour sans une décision importante pris en 2005 avec l’interdiction de la chasse sur le territoire du futur parc. Cette décision a contribué à faire revenir dans cet espace de 128 hectares une centaine d’oiseaux ! Cette décision anticipait, de quelques années, la signature de la ville de La Garde quand elle a rejoint, l’an passé le périmètre du Parc National de Port-Cros. Effectivement, le Parc Nature s’inscrit pleinement dans la trace du Parc de Port-Cros, comme le constatent, avec satisfaction, les associations de protection de l’environnement ».
Le député a également remercié les élus qui ont partagé sa démarche, en premier Hervé Stassinos, le maire du Pradet« qui n’a pas cessé ses efforts pour aplanir les difficultés, et les associations partenaires et qui ont participé à l’élaboration de cet espace. Il me semble que construire un tel projet était une décision appropriée et qu’elle a permis de mettre fin aux tentations d’urbanisation ou aux velléités de RFF (Réseau Ferré de France) d’y construire la ligne à grande vitesse (LGV) ».
UN LIEU CENTRALISATEUR POUR OBSERVER LA NATURE
Ainsi, la Maison de la Nature est la clé de voûte de ce parc dans lequel il a été intégré les jardins familiaux, un mur réservé pour les graffeurs répertorié et très connu (qui existait auparavant et qui a été conservé). Ce mur a aussitôt suscité l’adhésion.
Il faut noter que 17 espèces floristiques et une centaine d’oiseaux ont été recensées. A terme, c’est un site qui va devenir remarquable !
Ainsi encore, Jean-Louis Masson a évoqué la construction des bassins de rétention qui permettront de contenir l’expansion des crues et de conserver un caractère humide à la zone. C’est un projet complet, un lieu centralisateur pour observer la nature. A tel point, qu’avant même son ouverture officielle au public, il a déjà été adopté par la population et même par Jean-Claude Charlois, le maire de La Garde !
Le député a conclu : « Je suis très fier que dans cette Métropole on puisse permettre aux générations qui nous suivent de profiter de cet espace, au cœur d’une agglomération de 500 000 habitants ! Ce n’est pas un petit pas, c’est un pas à 17 millions d’€ et je vous assure que ce n’est pas de l’argent jeté par les fenêtres » !
UN LIEU DE SENSIBILISATION A L’ENVIRONNEMENT
La Maison de la Nature sera, également, un lieu de sensibilisation et d’éducation à l’environnement et au développement durable. Elle est construite sur l’Espace Nature départemental du Plan, un site remarquable de 130 hectares situé sur les communes de la Garde et du Pradet, acquis, protégé et aménagé par le Département au titre de sa politique en faveur des espaces naturels sensibles.
Ouverts à tous, la Maison départementale de la Nature du Plan et son Espace Nature proposeront aux varois des activités nature gratuites, un espace de détente et de loisirs dans un milieu exceptionnel.
Ainsi, le Département assure la protection et la gestion de 246 propriétés (soit 13 500 ha d’espaces boisés, littoraux, zones humides…. ) acquises au titre de la part départementale de la taxe d’aménagement réservée aux espaces naturels sensibles : il protège, entretient et valorise ces espaces pour préserver le cadre de vie des Varois et aménage nombre d’entre eux dont 19 sites qualifiés « Cœur de Nature ».
DE NOMBREUX ELUS PRESENTS
La cérémonie s’est déroulée notamment en présence de François Cavallier, Vice-président du Conseil départemental du Var, Président de la commission Valorisation et Préservation du cadre de vie, de Jean Louis Masson, Député du Var, de Jean-Pierre Haslin et Hélène Bill, adjoints au maire de la Garde, d’Hervé Stassinos, Maire du Pradet, de Valérie Rialland, conseillère départementale et d’Alain Dumontet, conseiller départemental suppléant.
Propos recueillis par Gilles CARVOYEUR (PRESSE AGENCE – LA GAZETTE DU VAR)