Réunion publique à Hyères pour passer au scanner les faiblesses de la macronie !

Vendredi 06 avril 2018 : devant une centaine de personnes,  M.le député , Jean-Louis Masson, tenait une réunion publique à Hyères au restaurant La Coupole.

Très belle réunion  à Hyères en présence du Maire Jean-Pierre Giran. De nombreuses questions y ont été posées. Une occasion pour M.le député de passer au scanner les faiblesses de la macronie sur des thèmes essentiels pour nous tous : sécurité, politique de la ville, immigration, logement, pouvoir d’achat, prélèvement à la source, SNCF, universités, hôpitaux, famille….

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Pour cet exercice de démocratie participative et de proximité, le député était en prise direct avec les électeurs de la 3ème circonscription, sans aucun filtre. Résultat : des questions très pertinentes, qui pour le député démontrent que « l’électeur est capable de jugement, qu’il s’intéresse à l’actualité et qu’il est peut faire des interventions pertinentes ».

Le parlementaire s’est réjoui « du bon sens populaire » des électeurs. « A mes yeux, ce bon sens est extrêmement important et, nous les politiciens, nous devrions être plus à son écoute. La salle était parfaitement au courant de l’actualité et les électeurs sont capables de se forger un jugement, en donnant du sens à leurs interventions ».

UNE LOI ANTI-TERRORISTE AMOINDRIE

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D’ailleurs, M.le député n’a pas été surpris par la qualité des échanges « dont beaucoup d’Énarques devraient s’inspirer » !

« Plus généralement, j’ai voulu dénoncer l’enfumage de la Macronie ambiante ! Des questions ont porté sur la sécurité et sur la lutte anti-terroriste, après le sacrifice du colonel Beltrame. Malheureusement, cela m’a donné l’occasion de dire que le droit de perquisition administrative a été considérablement amoindri par la loi Sécurité, comme nous l’avions prédit. Comme quoi les faits sont têtus ! En six mois, nous n’avons compté que 2 perquisitions administratives contre 4 000 durant l’État d’urgence ! Contrairement à ce qu’a dit, sur les plateaux de télévision, l’ancien patron du RAID, devenu député En Marche, ce n’est nullement la faute des policiers ou des gendarmes. C’est parce que la loi votée par En Marche réclame une décision du juge des libertés du TGI de Paris avant toute perquisition », regrette, vivement, le député du Var.

UN FLUX ENCORE PLUS IMPORTANTS DE MIGRANTS

Il poursuit :« J’ai également abordé la question du traitement de l’immigration et du droit d’asile. A ce stade, la loi n’est pas encore votée et elle sera en discussion tout au long de ces prochaines semaines. Mais, je peux vous affirmer qu’elle va se traduire par un flux plus important de migrants. Dans ce projet de loi, il existe un certain nombre de brèches (regroupement familial élargi aux collatéraux, automaticité des titres de séjour dès lors qu’on arrive d’un pays qui applique la Charia). Par ailleurs, aucune mesure réelle n’est prise pour régler le traitement des dossiers. Ainsi encore, sur le regroupement familial, comment le contrôler puisque dans de nombreux pays, il n’existe aucun état-civil ! C’est la porte ouverte à tous les trafics de migrants ».
LES OFFICES HLM EN DANGER

Le député est également intervenu sur la loi « Habitat Social » dont le projet de loi va bientôt arriver en Conseil des Ministres.

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« Nous allons vers une explosion des offices HLM, faute d’argent. En baissant le niveau des recettes des offices HLM, on met en difficulté les projets de construction en cours. La baisse de l’APL devra se traduire pour le gouvernement par une baisse des loyers. Cela impactera encore plus les recettes des offices HLM. On met en danger les fonds propres de ces institutions qui ne pourront plus réhabiliter leur patrimoine, faute d’argent. Au final, on va paupériser le logement social. On va demander aux office de vendre une partie de leur patrimoine aux locataires. Sauf que les locataires n’en ont pas forcément les moyens. Et, même, si cela devait se produire, les offices HLM seraient obligés de reconstruire des logements sociaux pour respecter les 25% imposés par la loi ELAN (qui succède à la loi ALUR). Mais, compte-tenu des ponctions de l’État sur les ventes, les offices n’auront pas forcément l’argent nécessaire pour le faire. Conclusion : il y aura moins de logements sociaux, c’est à dire qu’on arrive à l’objectif contraire poursuivi par le gouvernement. C’est un appauvrissement de la société et l’aménagement du territoire » !

LE MÉPRIS D’EMMANUEL MACRON

Et, cerise sur le gâteau, ces nouvelles dispositions souhaitées par le gouvernement viennent en contradiction avec d’autres lois qui imposent de respecter l’environnement, comme l’a souligné avec pertinence Jean-Pierre Giran, le maire de Hyères, dans son intervention.
Enfin, sur le conflit de la SNCF, des universités, des hôpitaux, des EPHAD, des prisons, le parlementaire varois observe une mobilisation importante et un dialogue de sourds entre le gouvernement et les responsables syndicaux.
« Pourquoi ? Tout simplement parce qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ont une espèce de mépris à l’égard de ceux qui ne font pas partie de leur caste », assure, sans détour, Jean-Louis Masson qui n’hésite pas à qualifier la politique du président Macron « de véritable enfumage ».

Propos recueillis par Gilles CARVOYEUR

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